Sous l’ombre de la performance 🌿
Dès l’enfance, beaucoup d’entre nous avons appris que notre valeur dépend de ce que nous faisons, accomplissons, offrons.
Pas étonnant qu’au moment de ralentir, des pensées difficiles soient apparues:
- Pour qui tu te prends pour croire que tu peux t’arrêter?
- Si tu ralentis, tu vas perdre ta place.
- Peut-être n’étais-tu jamais vraiment légitime…
La peur d’être une imposteure s’est insinuée.
Non pas parce qu’elle disait la vérité, mais parce qu’elle exprimait cette blessure silencieuse: celle de croire qu’exister n’est pas assez.
Oser s’arrêter: un geste de tendresse envers soi!
Il faut une force intérieure profonde pour écouter ce qui ne crie pas, mais qui appelle: notre besoin de repos, de ralentissement, d’espace intérieur.
J’ai choisi de m’écouter, malgré le doute.
Et en retour, j’ai reçu des messages qui m’ont profondément touchée — des mots d’amitié, de reconnaissance, de résonance.
Des témoignages m’ont montré que chaque geste d’authenticité que l’on pose pour soi devient une permission invisible pour d’autres de faire de même.

Photo DBU_DirektesSehen
Ce que je comprends aujourd’hui
Longtemps, j’ai confondu prendre soin de moi avec de l’orgueil, comme si ralentir était une forme d’égoïsme.
Aujourd’hui, je réalise que c’est tout l’inverse: choisir de se respecter est un acte de grande humilité.
C’est reconnaître que je n’ai rien à prouver pour mériter de respirer, de vivre, de m’accorder du soin.
C’est accepter que ma présence — même silencieuse, même immobile — a de la valeur.
Ma lumière ne dépend pas de ma vitesse, ni de mes résultats. Elle existe simplement parce que je suis.
Si ce chemin résonne en vous, je vous dépose cette invitation:
- Vous n’avez pas à tout porter pour mériter votre place.
- Le repos n’est pas une faiblesse, c’est une régénération sacrée.
- Derrière la peur de ne pas être assez se cache souvent une sensibilité précieuse, qui mérite d’être honorée.
- Vous avez pleinement la permission de vous choisir.
Conclusion
Un printemps intérieur 🌷
Ce printemps, plutôt que de courir après le temps, je choisis de l’habiter pleinement.
Je choisis de laisser mon souffle, mon corps et mon cœur retrouver leur rythme naturel, loin de l’urgence, loin de la pression.
Et si, en m’accordant cette douceur, j’offrais aussi au monde une trace silencieuse de permission et d’espérance?
Alors cette pause serait bien plus qu’un repos: elle deviendrait un acte d’amour vivant.
Merci Gabriella. Certainement, se donner la permission de ralentir, se reposer. Personalmente, pour moi ce n’est pas le meilleur moment. Cependant, après cette petite période des obligations (que j’avais choisi) je vais le faire. Je vais me permettre de ralentir.