L’automne s’efface doucement… et nous invite à écouter autrement. Il y a un silence particulier en novembre — ni celui du repos total, ni celui du vide, mais celui d’une respiration suspendue entre deux saisons. Après la beauté éclatante d’octobre, la nature se retire. Les sons s’adoucissent, les journées raccourcissent, (...)
Retraite Bien-Être au Manoir D’Youville Dans le cadre de l’événement «Une Retraite, signée Marguerite» qui se tiendra du 28 au 30 novembre 2025, j’aurai le plaisir d’animer un atelier immersif intitulé «Rentrer chez soi: un voyage de Qigong vers le moment présent», une exploration douce du corps et du souffle, pour habiter pleinement l’instant, un geste à la fois. 🌬️
30 jours de mantra Un mois pour respirer, s’ancrer et rayonner Et si novembre devenait un mois pour revenir à soi? Chaque jour, un mantra pour inspirer la sérénité, apaiser le mental et cultiver la paix intérieure. Respirez profondément, laissez les mots résonner, et observez ce qui change en vous.
L’automne a toujours été pour moi un paradoxe. D’un côté, c’est une période occupée : la rentrée, les jardins à nettoyer, les agendas qui se remplissent vite. Mais de l’autre, la nature ralentit clairement. Les matins deviennent plus calmes, les soirées tombent plus tôt, et même l’air semble murmurer : repos, prépare-toi, tourne-toi vers l’intérieur.
À la fin de la cinquantaine, la vie m’a poussée à un carrefour. Mes enfants étaient partis, les repères changeaient, mon corps me rappelait que je ne pouvais plus tout exiger de lui sans conséquence. Une question s’est imposée : Comment traverser cette étape sans me perdre, sans lutter contre le changement, mais en l’accueillant pleinement?
Il y a des jours où l’élan disparaît. Pas brusquement, mais comme une flamme qui vacille… puis s’éteint sans bruit. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas du désintérêt. C’est plus subtil. Plus déroutant. Un état où même les choses qui nous nourrissaient autrefois ne déclenchent plus rien. Pas de rejet. Pas d’envie. Juste… un vide silencieux. Et ce vide, en soi, est bouleversant.
Il y a des jours où l’élan disparaît. Pas brusquement, mais comme une flamme qui vacille… puis s’éteint sans bruit. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas du désintérêt. C’est plus subtil. Plus déroutant. Un état où même les choses qui nous nourrissaient autrefois ne déclenchent plus rien. Pas de rejet. Pas d’envie. Juste… un vide silencieux. Et ce vide, en soi, est bouleversant.
Ces derniers mois, la vie m’a doucement conduite à un carrefour intérieur. Derrière mes projets, mon élan naturel à transmettre et à accompagner, une voix plus subtile murmurait : Ralentis. Repose-toi. Prendre la décision de faire une pause n’a pas été facile. Non pas parce que le besoin n'était pas là — il l'était, évident, pressant — mais parce que (...)
Ces derniers mois, la vie m’a doucement conduite à un carrefour intérieur. Derrière mes projets, mon élan naturel à transmettre et à accompagner, une voix plus subtile murmurait : Ralentis. Repose-toi. Prendre la décision de faire une pause n’a pas été facile. Non pas parce que le besoin n'était pas là — il l'était, évident, pressant — mais parce que (...)
Dans un monde qui valorise le contrôle, la planification et la productivité, l’idée d’aller avec le flux peut sembler contre-intuitive—surtout en période d’incertitude. Aujourd’hui, le paysage mondial est marqué par l’instabilité, des tensions politiques, des bouleversements économiques et une insécurité collective qui éveillent en nous des émotions profondes : peur, frustration et hyper-vigilance.
