À la fin de la cinquantaine, la vie m’a poussée à un carrefour. Mes enfants étaient partis, les repères changeaient, mon corps me rappelait que je ne pouvais plus tout exiger de lui sans conséquence. Une question s’est imposée : Comment traverser cette étape sans me perdre, sans lutter contre le changement, mais en l’accueillant pleinement?
Dans un monde qui valorise le contrôle, la planification et la productivité, l’idée d’aller avec le flux peut sembler contre-intuitive—surtout en période d’incertitude. Aujourd’hui, le paysage mondial est marqué par l’instabilité, des tensions politiques, des bouleversements économiques et une insécurité collective qui éveillent en nous des émotions profondes : peur, frustration et hyper-vigilance.
À la fin de la cinquantaine, la vie m’a poussée à un carrefour. Mes enfants étaient partis, les repères changeaient, mon corps me rappelait que je ne pouvais plus tout exiger de lui sans conséquence. Une question s’est imposée : Comment traverser cette étape sans me perdre, sans lutter contre le changement, mais en l’accueillant pleinement?
Avec l’arrivée de l’automne, nous ressentons naturellement le besoin de ralentir. Pourtant, beaucoup d’entre nous résistent à ce changement en restant occupés et mentalement actifs, ce qui finit par épuiser notre énergie et affaiblir notre système immunitaire (...)
